Commune de Melay
La fête a quand même eu lieu !
Valentie et Vérité tirent leur attelage
Ce n'est pas la pluie qui
est tombée
toute la matinée qui a empêché les visiteurs de venir par milliers à
Melay pour la fête traditionnelle du 15 août. Toutes les associations,
et c'est en cela que cette fête est remarquable, se regroupent et
s'unissent à cette occasion pour " faire la fête ".
Sous la baguette magique
d'Annick
Delorme, la présidente du comité des fêtes, autour du thème des métiers
d'autrefois, les chars se sont construits et ont défilé dans la liesse.
Si le jambon à la broche a été annulé pour cause de prévisions météo,
la fête a eu lieu. Si Jean-Claude Ducarre, maire de Melay, a été obligé
de céder sa place d'animateur, pour cause de santé, chacun a pensé à
lui en donnant du plaisir à tous les visiteurs. C’est Paul Fracasso qui
a repris le flambeau.
La
brocante avait ouvert avec peu de vendeurs, le matin, mais ils se sont
rattrapés l'après-midi en venant renforcer les rangs, avec l'apparition
du soleil. Les visiteurs s’étaient aussi dérangés et la foule était
prête à admirer les chars fabriqués par les associations.
Chaque
association de la commune, le club de judo, le comité des fêtes, le
Curtil, la société de chasse, les Melay Singers, le club de l’Automne,
les donneurs de sang, l’ASMI, avait son char. Le défilé a été ouvert
par le symbole de l’agriculture : Valentie et Vérité, suivies par
Etoile, une jument percheronne, escortées de paysans en costumes
d’époque. C’est ensuite la moissonneuse-lieuse, encore dans le souvenir
de beaucoup d’entre nous.
La
moissonneuse-lieuse
Le char des vignerons
Même l’école était représentée avec
ses élèves peu disciplinés pour l’occasion. Il y avait aussi les
vignerons du Curtil, l’alambic municipal, les charbonniers, les
torréfacteurs, les petits métiers comme la couturière ou le cordonnier.
Les cueilleurs de café
le torrefacteur
Le modernisme est arrivé avec une Peugeot de 1924 et une Renault de 1932. Le défilé n’était pas terminé puisqu’il y avait un forgeron, un rémouleur, des chiffonniers, des marchands de journaux, des porteuses de pains, et même l’ambulance escortée d’infirmières armées de seringues qui arrosaient les spectateurs.
Jean-Claude Ciroux et sa Renault de
1932
L'ambulance
A cette époque, il y
avait
encore des bonnes sœurs et le curé de la paroisse, le Père Fusion,
était présent malgré le char des footballeurs de l’ASMI en tenue légère
derrière les volets d’une maison de joie.
Le lendemain, le défilé a parcouru les rues, de nuit, les chars
illuminés précédés par le Réveil Musical de Marcigny et la retraite aux
lampions portés par les jeunes enfants. Il a été suivi par un feu
d’artifice qui a ouvert le chemin aux festivités du bal qui s’est
terminé aux aurores.
La Révérende Mère Martine, du couvent des Oies-Blanches